Quels vergers pour une production de fruits durables ? Des vergers innovants à très bas intrants.
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- Actualité
Résumé
Sous un soleil printanier, mardi 11 avril 2023, une délégation engagée dans le groupe ResAB Arbo, formée par des équipes du lycée de Carpentras et de Belleville en Beaujolais, sont venues visiter l’unité de l’INRAe de Gotheron (26).
Informations utiles
Cette unité expérimentale de l’INRAe de Gotheron développe des programmes d’expérimentations et de recherche sur les systèmes de cultures durables en arboriculture fruitière, essentiellement en AB. L’objectif de cette unité située dans la moyenne vallée du Rhône, dans la Drôme, à proximité du lycée agricole du Valentin, est de tester des systèmes innovants qui visent à réduire les intrants.
Cette journée a permis d’échanger sur les approches développées pour associer agriculture et biodiversité. Les actions et dispositifs en agroécologie ont amorcé une discussion riche et nourrie. La visite a informé et rendu compte aux participants des différentes approches de conservation et de valorisation de la biodiversité, tout en y intégrant les activités humaines.
Une panoplie de projets novateurs nous ont été expliqués. Des abricotiers conduits selon 3 modalités, dont une utilise des poules pondeuses a interrogé les participants. L’entretien des vergers par des animaux a également été abordé avec des lapins de chair, sous pommiers dans ce cas (projet Lapoesie, programme Métabio).
Les données sont en cours de traitement, mais il semblerait que les premiers résultats soient prometteurs.
L’après-midi, un dispositif baptisé « Projet Z » (pour zéro pesticide) de verger entièrement repensé, a étonné les participants. Sylvaine Simon, la chercheuse en charge de ce dispositif, nous explique : « l’objectif est de concevoir et d’expérimenter un espace de production de fruits sans pesticides et à très bas intrants, en renforçant les services écosystémiques de régulation ».
Ce verger circulaire, co-concu en 2016, est planté dès 2018. Il a fallu implanter les bonnes variétés dans un ordre précis. Sylvaine Simon précise que le design de la parcelle a été réfléchi pour rendre l’espace de production très difficile à envahir par les bioagresseurs.
Ce dispositif de neufs cercles de plantations regroupe, dans le cercle le plus éloigné, une haie pour la biodiversité, puis des rangées de pommiers, pruniers, abricotiers et pêchers forment les cercles intérieurs. Le centre est matérialisé par une mare, autour de laquelle des raisins de tables sont palissés sur la clôture de mise en défens de la mare.
Des rangs de petits fruits (framboise, groseille, etc.) complètent ce dispositif.
« Évidemment, les performances techniques et économiques sont mesurées », précise Sylvaine Simon. « De plus, les résultats sont complétés par des indicateurs de performances sociales et environnementales ».
Désormais, rendez-vous dans 3 – 4 ans pour connaître les performances de ce système au fur et à mesure des années !
Cette journée a permis d’échanger sur les approches développées pour associer agriculture et biodiversité. Les actions et dispositifs en agroécologie ont amorcé une discussion riche et nourrie. La visite a informé et rendu compte aux participants des différentes approches de conservation et de valorisation de la biodiversité, tout en y intégrant les activités humaines.
Une panoplie de projets novateurs nous ont été expliqués. Des abricotiers conduits selon 3 modalités, dont une utilise des poules pondeuses a interrogé les participants. L’entretien des vergers par des animaux a également été abordé avec des lapins de chair, sous pommiers dans ce cas (projet Lapoesie, programme Métabio).
Les données sont en cours de traitement, mais il semblerait que les premiers résultats soient prometteurs.
L’après-midi, un dispositif baptisé « Projet Z » (pour zéro pesticide) de verger entièrement repensé, a étonné les participants. Sylvaine Simon, la chercheuse en charge de ce dispositif, nous explique : « l’objectif est de concevoir et d’expérimenter un espace de production de fruits sans pesticides et à très bas intrants, en renforçant les services écosystémiques de régulation ».
Ce verger circulaire, co-concu en 2016, est planté dès 2018. Il a fallu implanter les bonnes variétés dans un ordre précis. Sylvaine Simon précise que le design de la parcelle a été réfléchi pour rendre l’espace de production très difficile à envahir par les bioagresseurs.
Ce dispositif de neufs cercles de plantations regroupe, dans le cercle le plus éloigné, une haie pour la biodiversité, puis des rangées de pommiers, pruniers, abricotiers et pêchers forment les cercles intérieurs. Le centre est matérialisé par une mare, autour de laquelle des raisins de tables sont palissés sur la clôture de mise en défens de la mare.
Des rangs de petits fruits (framboise, groseille, etc.) complètent ce dispositif.
« Évidemment, les performances techniques et économiques sont mesurées », précise Sylvaine Simon. « De plus, les résultats sont complétés par des indicateurs de performances sociales et environnementales ».
Désormais, rendez-vous dans 3 – 4 ans pour connaître les performances de ce système au fur et à mesure des années !
Fichier : IMG_36381.JPG
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Lien pour en savoir plus
https://www6.paca.inrae.fr/ueri/Contrats-et-projets/Projet-Z
Date de publication
13.04.2023